Quel scanner 3D choisir en 2025 ? Le guide pour faire le bon choix selon vos besoins

Quel scanner 3D choisir en 2025 ? Le guide pour faire le bon choix selon vos besoins Introduction Scanners à Lumière Structurée Scanners à Triangulation Laser Scanners à Infrarouge Les critères à prendre en compte avant d’acheter Zoom sur 3 scanners en 2025 La référence Shining 3D Les accessoires de scan Conclusion LinkedIn Facebook Twitter WhatsApp Email La numérisation 3D n’est plus réservée à une poignée de professionnels de l’ingénierie ou du design industriel. Aujourd’hui, les scanners 3D s’adressent à un public plus large, allant du concepteur CAO au créateur de contenu, en passant par les artisans, les techniciens, les chercheurs ou encore les passionnés de modélisation. Mais face à une offre de plus en plus vaste et des technologies en constante évolution, une question se pose naturellement : comment choisir le bon scanner 3D selon vos usages, votre niveau et votre budget ? Ce guide vous propose une vue claire et structurée pour faire un choix éclairé. 📌 Les principales technologies de scan 3D 🔵 Lumière structurée La lumière structurée projette des motifs lumineux (lignes croisées ou parallèles) sur un objet pour en reconstituer la forme. C’est l’une des technologies les plus répandues car elle offre un bon compromis entre vitesse, précision et coût. Pour une performance optimale, elle est souvent associée à une autre technologie de numérisation, créant ainsi un système hybride capable de scanner avec précision aussi bien les surfaces classiques que les zones à faible réflectivité. Idéal pour : objets de taille petite à moyenne, design produit, objets non brillants Limites : difficile sur les surfaces sombres, très brillantes ou en extérieur lumineux Voici une sélection de quelques scanners à lumière structurée pour cette année 2025 : Creality RaptorX (mode NIR pour objets fragiles ou difficiles) Einscan HX Revopoint MetroX (mode champ complet) 🔴 Triangulation laser La triangulation laser (voir catégorie de produits) implique trois éléments clés : un émetteur laser, une caméra et l’objet à scanner. Le laser projette un faisceau lumineux sur la surface de l’objet, et la caméra capture la lumière réfléchie. En analysant les angles et la distance entre le laser et la caméra, le système calcule les coordonnées exactes de la surface de l’objet en formant un triangle entre ces trois points pour ensuite reproduire un modèle 3D. Il s’agit de la technologie la plus précise, permettant le scan de détails très fins. Idéal pour : applications industrielles, rétro-ingénierie, pièces mécaniques Limites : souvent plus onéreux, nécessite la mise en place de marqueurs, peu adapté aux objets très volumineux Exemples de scanners avec la technologie de triangulation laser : Creality RaptorX (lignes laser croisées et parallèles) Shining 3D FreeScan UE Pro2 Revopoint MetroX (mode laser multi-lignes) 🟢 Infrarouge (NIR) La lumière infrarouge en scan 3D fonctionne en projetant un motif invisible sur l’objet. Une caméra capte les déformations causées par la surface en fonction de la durée de rebond des faisceaux infrarouges. Ces données sont ensuite analysées pour reconstruire la géométrie 3D avec précision, notamment en terme de texture. Moins invasif, ce type de scan est souvent utilisé pour les objets organiques ou les formes humaines, notamment en biométrie ou en médecine. Idéal pour : numérisation de corps humains, objets fragiles, texturés et sombres Limites : moins précis que le laser, dépendant de la lumière ambiante Voici une sélection de scanners avec la technologie Infrarouge Einscan H2 Revopoint Miraco Plus Einstar VEGA 📷 Photogrammétrie La photogrammétrie consiste à reconstruire un modèle 3D à partir de photos prises sous différents angles. Cette méthode logicielle permet d’obtenir une première représentation fidèle d’un objet, utile notamment pour les objets volumineux ou très texturés. Combinée au scan 3D laser, elle facilite les étapes de numérisation en fournissant un modèle de base, réduisant ainsi le temps et l’effort nécessaires pour obtenir un rendu final précis et détaillé. Idéal pour : objets très texturés ou très grands Limites : nécessite la mise en place de marqueurs photogrammétriques et un bon éclairage Les logiciels principalement utilisés sont les suivants : Meshroom, Metashape, RealityCapture 🎯 Les critères à prendre en compte avant d’acheter Avant d’investir dans un scanner 3D, il est essentiel d’évaluer certains critères pour faire le bon choix en fonction de vos besoins concrets. Voici les principaux éléments à prendre en compte : 🧩 Taille des objets à scanner Si vous prévoyez de numériser des objets volumineux, comme des capots de voiture ou des sculptures, orientez-vous vers un scanner portable, plus maniable et souvent plus adapté aux grands volumes. 🔍 Niveau de détail requis La précision de numérisation varie considérablement d’un modèle à l’autre, allant d’environ 0,01 mm à 0,3 mm. Plus le niveau de détail requis est élevé (par exemple pour des pièces mécaniques), plus vous devrez privilégier un modèle hautement précis. 🎨 Scan en couleur ou non ? Tous les scanners ne capturent pas la couleur. Si vous avez besoin de restituer fidèlement les textures et les teintes (RGB), veillez à choisir un modèle équipé d’une caméra couleur performante. 🚶 Mobilité et autonomie Certains scanners 3D, comme le Revopoint Miraco Plus, fonctionnent sans connexion à un ordinateur, avec écran intégré et batterie embarquée. Ces modèles sont idéaux pour les professionnels en déplacement ou les interventions sur site. 💰 Budget disponible Les prix des scanners 3D s’étendent de 400 € à plus de 20 000 €, en fonction des technologies embarquées, de la précision, de la vitesse de scan et des fonctionnalités supplémentaires. Il est donc important de bien cerner vos besoins pour allouer le bon budget. 🔍 Zoom sur trois scanners 3D nouvelle génération à connaître 🔹 Creality RaptorX – Hybride, puissant et accessible Le RaptorX de Creality combine trois technologies en un seul appareil : laser croisé, laser parallèle et lumière NIR. Cette polyvalence lui permet de capturer des objets allant de 5 mm à 4 mètres, tout en maintenant une précision élevée, même sur des surfaces complexes. Idéal pour : objets de taille moyenne à grande, environnements industriels, pièces mécaniques Avantages : batterie longue durée, scan rapide (60 FPS), caméra 3D 2.3 MP Prix : abordable comparé à d’autres hybrides
Les 10 meilleures imprimantes 3D FDM pas chères en 2025

Les 10 meilleures imprimantes 3D FDM pas chères en 2025 Choisir son imprimante 3D FDM pas chère Notre sélection en dessous de 500 € Notre sélection entre 500 et 1 000 € Notre sélection entre 1000 et 2000 € Conclusion LinkedIn Facebook Twitter WhatsApp Email Suite à la première vague d’imprimantes 3D de bureau abordables à partir des années 2014-2016, nous assistons depuis 2018-2019 à une réelle évolution de la technologie avec l’émergence d’imprimantes 3D FDM pas chères et performantes en dessous de 1500 €. À partir de 2022, nous avons connu une véritable révolution en terme de vitesse d’impression avec des imprimantes atteignant aisément les 600 mm/s, toujours à des tarifs accessibles. Nous avons également vu se démocratiser les systèmes d’impressions multicouleurs permettant de gérer jusqu’à 16 coloris différents. Devenues extrêmement abordables à partir de 200 €, vous pouvez aujourd’hui vous équiper d’une imprimante 3D pas chère chez vous pour l’imprimer du PLA, du PETG, de l’ABS et d’autres thermoplastiques habituels ! Si effectivement ces imprimantes 3D pour débutants sont beaucoup plus fiables, il en existe un très grand nombre sur le marché… ce qui rend la tâche plus complexe pour faire le bon choix. Quelles sont les meilleures imprimantes 3D pas chères en 2025 ? Dans cet article, nous vous présentons une sélection des 10 meilleurs modèles FDM en dessous de 1500 € basé principalement sur des critères technologiques tels que le volume d’impression, la vitesse d’impression, le mode multicouleurs, la précision, les températures d’extrusion (buse) et de plateau, le modèle de tête d’impression (bowden ou direct drive), le type de plateau d’impression et d’autres critères importants. D’ailleurs, sur le critère de vitesse d’impression, nous avons assisté à une seconde vague d’innovation avec des imprimantes 3D FDM capables d’imprimer jusqu’à 1200 mm/s ! Nous reviendrons sur ce phénomène dans un article dédié 😉 La première partie de cette sélection couvre les meilleures imprimantes 3D FDM en dessous de 500 € , la seconde partie parle de celles entre 500 € et 1000 € et enfin, la troisième partie présente les meilleures imprimantes légèrement au dessus de 1000€. Gardez à l’esprit que dans ce guide, nous avons volontairement laissé de côté les imprimantes 3D résine pour se concentrer sur l’impression 3D FDM. Cette technologie encore appelée FFF est idéale pour du prototypage rapide et des pièces fonctionnelles à petite échelle. Choisir son imprimante 3D FDM pas chère Si nous avons évoqué quelques critères ci-dessus et loué la fiabilité de plus en plus poussée des imprimantes 3D FDM entrées de gamme, il n’en demeure pas moins qu’il existe des différences notables entre une imprimante 3D à 200 € et 1000 € (sans mentionner les gammes professionnelles de bureau). Toutefois d’autres machines non évoquées dans ce guide peuvent sembler similaires sur la fiche technique, nous listons les machines que nos experts techniques connaissent et maitrisent. Retrouvez ci-dessous toutes les marques d’imprimante 3D pas chère disponibles chez Polyfab3D : Rentrons à présent dans le vif du sujet avec cette première sélection en dessous de 500 €. Sélection des meilleures imprimantes 3D FDM en dessous de 500 € IMPRIMANTE 3D Bambu Lab A1 331,20 € HT Découvrir L’avis de notre expert Charly « La A1 donne accès l’univers Bambu Lab et offre une utilisation ergonomique et intuitive en alliant des fonctionnalités efficaces et performantes. Le tout à un tarif correct et abordable » Les 3 points forts : – Univers Bambu Lab et ergonomie – Format d’impression de 256 x 256 x 256 – Upgrade possible avec AMS La Bambu Lab A1 se démarque comme une imprimante 3D abordable offrant de hautes performances, avec une vitesse de 500 mm/s et une accélération de 10 000 mm/s. Elle combine la rapidité et la précision d’un système CoreXY tout en conservant une structure robuste et un contrôle avancé des mouvements, le tout à un prix accessible. Intégrant tout l’univers Bambu Lab, elle se caractérise par son ergonomie et sa simplicité aussi bien dans l’utilisation que dans la maintenance et la disponibilité des pièces détachées. Son format d’impression de 256 x 256 x 256mm est confortable et elle est ouverte à l’impression multicouleurs en intégrant l’AMS. IMPRIMANTE 3D Anycubic Kobra 3 Combo 332,67 € HT Découvrir L’avis de notre expert Charly « La Kobra 3 Combo est une véritable révolution avec son séchage actif du filament et ses capacités d’impression multicolore. Grâce à la chambre ACE Pro, fini les défauts liés aux filaments humides ! Avec un volume d’impression confortable et une vitesse de 600 mm/s, elle se place comme une solution polyvalente et performante. » Les 3 points forts : – Multicouleur – Vitesse d’impression maximale de 600 mm/s – Puce RFID pour les filaments Anycubic À environ 350 €, la Kobra 3 Combo offre un volume d’impression étendu de 250 x 250 x 260 mm, soit 16,25 litres, pour exploiter pleinement vos idées créatives. Son algorithme Anycubic assure une extrusion fluide pour des impressions précises. Le séchage actif du filament est garanti par un double système de chauffage PTC, maintenant une température constante de 55°C pour une impression de qualité sur 24 heures. Le système ACE Pro gère automatiquement le filament pour éviter les obstructions et enchevêtrements. Enfin, l’imprimante est conçue pour une installation facile avec un écran inclinable pour plus de confort. IMPRIMANTE 3D Creality Hi Combo 390,83 € HT Découvrir L’avis de notre expert Charly « Intuitive et performante, cette imprimante 3D ouverte multicouleur allie précision, compatibilité matériaux et robustesse pour une créativité sans limites. » Les 3 points forts : – Format d’impression de 260 x 260 x 300 mm – Impressions multicouleurs – Structure robuste améliorée La Creality Hi Combo permet de réaliser des impressions multicouleurs et à haute vitesse pour un tarif abordable d’environ 400 €. Le système CFS permet de surveiller et maintenir un taux d’humidité idéal pour les filaments. Dotée d’un plateau d’impression de 260 x 260 x 300 mm (XYZ), cette machine peut imprimer jusqu’à 500 mm/s des matériaux standards tels que le PLA, l’ABS et le PETG. Elle peut notamment atteindre des accélération
Bambu Lab X1 Carbon vs Creality K1 Max : Laquelle choisir ?

Comparatif : Bambu Lab X1 Carbon vs Creality K1 Max Introduction Tableau comparatif La vitesse d’impression Différences techniques et hardware Slicer et écosystème Stabilité et Production Conclusion LinkedIn Facebook Twitter WhatsApp Email Bambu Lab X1 Carbon vs Creality K1 Max En 2023, l’impression 3D FDM haute vitesse est en pleine émulation. Bambu Lab X1 Carbon vs Creality K1 Max, laquelle choisir ? Quelques années après les dernières innovations notamment avec des imprimantes 3D de bureau performantes qui ont déjà marqué une réelle rupture en termes d’innovation, nous faisions face à un ralentissement de l’innovation. Désormais nous pouvons réellement affirmer que l’année 2023 marque un tournant avec les sorties des Bambu Lab X1 Carbon et Creality K1 Max ! Alors pourquoi ? Tout simplement car l’impression 3D FDM pour du prototypage était perçue comme assez lente en général et ces 2 fabricants ont résolu ce problème en développant des imprimantes 3D FDM haute vitesse (entre 500 mm/s et 600 mm/s) ! Pour vous donner une idée plus précise, une impression de 32 cm en hauteur prend environ 30 minutes tandis qu’auparavant celle-ci aurait pris plus de 4 à 6 heures. Que vous utilisiez la fabrication additive pour du prototypage, du design, de l’outillage ou de la production, l’usage d’un outil adapté à ces différents besoins et spécificités techniques est nécessaire. Ces deux imprimantes 3D sont excellentes pour l’impression de pièces avec géométries simples (pour des pièces plus industrielles avec géométries complexes, les imprimantes 3D double extrusion sont plus adaptées et performantes). Bambu Lab Carbon X1 vs Creality K1 Max, nous avons choisi dans ce comparatif ces deux bestsellers du moment ou plutôt deux machines qui offrent des performances similaires sur ce marché des imprimantes 3D hautes vitesses. Notre équipe technique a pu les tester et vous partage ce comparatif précis où vous pourrez trouver les points forts de chacune mais aussi les différences. Bambu Lab X1 Carbon Creality K1 Max Budget Prix public 1 510,8 TTC € 969 € TTC Technologie produit Volume d’impression 256 x 256 x 256 mm 300 x 300 x 300 mm Nombre d’extrudeurs 1 1 Température extrusion max. 300 °C 300 °C Température plateau max. 110 °C 120 °C Type de plateau Plateau flexible en acier Plateau flexible en acier Enceinte chauffée Chauffe passive Chauffe passive Diamètre filament 1,75 mm 1,75 mm Vitesse d’impression 500 mm/s 600 mm/s Matériaux compatibles PLA, PETG, TPU, ABS, ASA, PVA, PET, PA, PC, Carbon / Glass Fiber Reinforced 600 mm/s AMS Oui Non Qualité de la 1ère couche Ergonomie Système d’extrusion Type de hotend Full metal avec bloc céramique Full metal avec bloc céramique Diamètre buse (inclus) 0.4 mm 0.4 mm Buses optionnelles 0.6 mm, 0.8 mm 0.6 mm, 0.8 mm Intelligence et connectivité Lidar Oui, Inspection 1ère couche Oui, Mise à niveau du plateau, Inspection 1ère couche Caméra Oui Oui avec IA Reprise d’impression en cas de coupure Oui Oui Capteur fin de filaments Oui Oui Caméra IA Surveillance en temps réel Oui Oui Time-lapse Oui Oui Détection de corps étranger Oui Oui Détection de problème Oui Oui Slicer et écosystème Slicer Bambu Lab Studio Creality Print, Cura, Creality Slicer Purificateur Oui Non Open source Non Oui App Android et IOS Oui Creality Cloud Communauté Le match de la vitesse d’impression d’abord ! Grâce à sa conception basée sur la cinématique CoreXY et son extrudeur Direct Drive ultraléger de moins de 200 grammes, la K1 Max peut atteindre une vitesse d’impression maximale de 600 mm/s, tout en maitrisant une accélération pouvant aller jusqu’à 20 000 mm/s². Cette performance dépasse celle des modèles Bambu Lab P1P, P1S et X1 Carbon. Pour la Bambu Lab X1 Carbon, la vitesse d’impression maximal est de 500 mm/s avec une accélération identique à la K1 Max. L’extrudeur en question est capable de délivrer un flux de filament allant jusqu’à 32 mm³ par seconde, tout en maintenant une température précise grâce à son corps de chauffe en céramique. En fait, ce composant permet d’atteindre rapidement une température de 200°C en seulement 40 secondes ! Il en est de même de même avec la chauffe du plateau en seulement 90 secondes pour atteindre 90° C. Cette efficacité se traduit également dans le processus d’impression, avec un modèle Benchy boat réalisé en seulement 16 minutes (Filaments PLA). Si nous nous basons uniquement sur la vitesse d’impression, la Creality K1 Max l’emporte de peu. Il convient quand même de rappeler que cette différence reste minime et que si vous souhaitez obtenir une fiabilité d’impression constante, la vitesse d’impression moyenne recommandée est de 300 mm/s. Nous allons entamer notre évaluation en comparant les caractéristiques matérielles des modèles Creality K1 Max et Bambu Lab X1 Carbon en évoquant plusieurs caractéristiques des machines : les volumes d’impression, la connectivité, la solidité de la structure, les calibrations, l’ergonomie et l’interface logicielle. Les différences techniques et hardware Lors de l’achat d’une imprimante 3D, il est important de prendre en compte quelques critères principaux comme la fiabilité bien évidemment, le volume d’impression et la qualité de l’extrudeur par exemple. Pour le volume de d’impression, la K1 Max propose une taille de plateau impressionnante avec 300 x 300 x 300 mm, couplée avec la vitesse d’impression, cette imprimante permet une productivité maximale pour des petites séries. La X1 Carbon quant à elle est dotée d’un volume de 256 x 256 x 256 mm qui reste un volume d’impression standard mais tout de même très intéressant. Pour le volume, la K1 Max l’emporte. S’agissant de la fiabilité, nous avons pu noter une expérience sans faille sur Bambu Lab X1 Carbon avec une première couche digne d’une imprimante 3D professionnelle de bureau. Le cadre et la conception de celle-ci nous ont marqué lors du déballage. Avec la K1 Max, nous avons été extrêmement surpris positivement ! En effet, le châssis en aluminium moulé ainsi que son poids rendent l’imprimante robuste et donnent un réel sentiment de qualité industrielle. Les deux modèles proposent une enceinte fermée avec tout de même un AMS pour la Bambu Lab X1 Carbon
Les différences entre les filaments 1.75mm et 2.85mm

Les différences entre les filaments 1.75mm et 2.85mm Introduction Contexte historique Comparaison 1,75mm et 2,85mm Toujours du filament 2,85mm Conclusion LinkedIn Facebook Twitter WhatsApp Email Aujourd’hui, pratiquement toutes les imprimantes 3D utilisent un filament de diamètre 1,75 mm ou de 2,85 mm. Mais pourquoi en est-il ainsi ? Pourquoi n’a-t-on pas utilisé d’autres tailles ? Pourquoi ces diamètres spécifiques sont-ils les standards d’aujourd’hui ? Si vous possédez ou désirez acheter une imprimante 3D, la question du diamètre du filament 3D peut-être important. En tout cas, il est important de comprendre que vous faites un choix et que celui-ci devra être respecté par la suite lors de l’utilisation de votre matériel. 1.75mm vs 2.85mmContexte historique Dans les années 1980, le pionnier de l’impression 3D lance ses premières imprimantes avec un diamètre proche de 1.75mm. En 2008, les brevets tombent et le marché s’ouvre pour de nombreuses entreprises qui commencent à commercialiser des imprimantes 3D de bureau. Étant donné qu’aucun fournisseur ne fabriquait de matériaux spécifiquement conçus pour les imprimantes 3D, la seule option à l’époque était de réutiliser des matériaux couramment disponibles. Les concepteurs et les opérateurs d’imprimantes 3D n’avaient donc qu’un choix extrêmement limité en termes de type et de format de matériaux. Ainsi, les premières imprimantes 3D de bureau utilisaient un filament de 3mm. Ce diamètre a existé un temps, et très vite est apparu les filaments 2,85mm (plus pratique que le 3mm) et les filaments 1,75mm qui étaient plus simples à entraîner. Rapidement, le filament de format 1,75 mm a gagné en popularité et est devenu de loin le format de filament le plus populaire disponible. 1.75mm vs 2.85mmAvantages et inconvénients de ces deux diamètres Mais quel format de filament est le meilleur ? Chaque filament présente des avantages. Avantages du diamètre 1,75mm ✔️ Le plus grand choix possible de types de matériaux et de couleurs ✔️ La plus grande disponibilité ✔️ Plus de flexibilité à température ambiante Avantages du diamètre 2,85mm ✔️ Un filament plus rigide pour l’extrusion de type Bowden ✔️ Extrusion plus rapide du matériau Le filament PLA a pour habitude de se fragiliser après avoir été exposé à l’humidité. Au fil du temps, le PLA devenait si fragile qu’il avait tendance à se casser s’il était tordu. Parfois, il devenait si fragile qu’il se fissurait lors d’une impression 3D, entraînant une défaillance de l’impression. Mais cet effet se produit moins sur les bobines de filament de 1,75 mm parce que le filament est plus capable de se plier lorsqu’il est déroulé. L’arrivée de marque comme Creality a révolutionné un marché en proposant des imprimantes 3D grand public à faible coût. Ils ont aussi pris le parti du filament 1,75mm malgré leur extrusion bowden. Ces choix ont aussi participé à l’émergence du filament 1,75mm ces dernières années. 1.75mm VS 2.85mmToujours du filament 2,85mm Le filament 2,85mm est resté avec le temps dans l’industrie pour les raisons suivantes : ✔️ Certaines imprimantes 3D de type Bowden fonctionnent mieux avec un filament plus rigide. ✔️ L’utilisation d’un filament flexible est plus facile s’il peut être même légèrement plus rigide, car il doit être poussé dans le hotend chaud. Un filament souple et fin peut échouer ✔️ Une utilisation d’imprimantes 3D professionnelles a augmenté l’utilisation de matériaux plus compatible en format 2,85mm. Le filament 2,85mm apporte encore aujourd’hui des avantages lors de l’utilisation de matériaux sur des imprimantes 3D professionnelles avec un tube Bowden. De même qu’on le retrouve et il est très recommandé dans l’impression 3D Métal car les filaments métal ont tendance à se casser facilement. Conclusion On retrouve toujours les deux diamètres dans le monde de l’impression 3D aujourd’hui. Le diamètre 1,75mm est utilisé sur les imprimantes 3D direct drive principalement et sur des imprimantes grand public en bowden principalement. Le diamètre 2,85mm est utilisé par des marques professionnelles qui tirent profil de la rigidité de ce diamètre pour développer et produire des systèmes d’extrusion professionnels et performants. Si vous avez un doute sur le choix du bon diamètre pour votre imprimante 3D, n’hésitez pas à contacter notre équipe qui vous accompagnera.
Choisir la taille de buse pour votre imprimante 3D ?

Choisir la taille de buse pour votre imprimante 3D ? Introduction Choisir le diamètre Choisir la matière Conclusion LinkedIn Facebook Twitter WhatsApp Email Choisir la taille de la buse est primordial car c’est certainement la pièce qui aura le plus d’impact sur vos impressions 3D. Reine d’une extrusion réussie sur votre imprimante 3D, elle se décline sous de nombreuses versions et chacune d’elles aura des avantages différents et correspondra à une situation précise. Nous allons étudier dans ce guide, les différents matériaux qui composent nos buses d’imprimantes 3D et les différents diamètres disponibles sur le marché. Il est important de vérifier les compatibilités entre les buses et votre imprimante. Par exemple, les imprimantes 3D Creality auront un filetage MK8 alors que les imprimantes 3D Raise3D auront des buses avec un filetage spécifique par exemple. Guide : Comment améliorer le rendu de vos impressions 3D ? Améliorer impression 3d : Les imprimantes 3D FDM et l’impression 3D de manière plus générale a de nombreux avantages mais cette technologie de fabrication 3D connaît aussi certaines limites. Lire le guide maintenant Choisir la taille de buse pour votre imprimante 3D ?Les différents diamètres de buse Nous avons vu qu’ils existent différents matériaux qui composent vos buses d’imprimante 3D. Penchons-nous rapidement sur les différents diamètres que vous pourrez trouver et de l’intérêt de chacun d’eux. Attention à garder une hauteur de couche à moins de 80% du diamètre de la buse. Attention a bien paramétrer votre imprimante 3D lorsque vous changez de buse et notamment d’adapter les paramètres du slicer. De 0,1 à 0,4 mm Les buses de petits diamètres permettent d’imprimer avec des détails plus fins sur vos modèles et d’être plus précis. Les lignes d’impression seront plus fines et seront moins visibles à l’œil. Cependant, vous perdrez proportionnellement en temps d’impression. De 0,4 à 0,6 mm Ce sont les dimètres les plus répandus. 0,4mm est le diamètre par défaut et le plus commun. Il est utilisé partout et possède un très bon rapport de qualité / temps d’impression. Les diamètres de 0,5 et 0,6 quant à eux, servent souvent avec des filaments contenants des particules (filament fibre carbone ou verre) pour ne pas que les fibres bouchent la buse. 0,8mm et plus Ensuite, les buses pour imprimante 3D avec des diamètres de 0,8mm ou plus sont très souvent utilisés pour le prototypage rapide de pièces ou des impressions rapides. Vous perdrez fortement en qualité d’impression mais économiserez un temps précieux. Choisir la taille de buse pour votre imprimante 3D ?Les différents matériaux Il existe plusieurs matériaux pour votre buse d’impression 3D et qui auront des avantages en termes d’usures et de vitesse d’impression par exemple. Le laiton Les buses en laiton sont les plus répandues et celles que vous trouverez très souvent déjà montée sur votre matériel. Elles ont une excellente conductivité de la chaleur, ce qui vous permettra d’imprimer avec des vitesses élevées. Elles auront malheureusement une durée de vie plus courte que les autres buses mais sont peu coûteuses. L’acier renforcé ou trempé Les buses en acier renforcé sont performantes et très résistances. L’acier utilisé permet d’obtenir une abrasion très faible et une utilisation performante des matériaux abrasifs. Seul défaut, sa conductivité thermique plus faible oblige souvent à imprimer à des vitesses plus raisonnables que le laiton. Les buses techniques Enfin, ils existent de nombreuses buses plus techniques. Comme les buses Ruby ou les buses en carbure de silicium (Buse SiC) spécialement développé pour l’impression des filaments chargés en carbone de la Raise3D E2CF. Ces buses auront toutes des intérêts différents qui correspondront à une utilisation précise. Hotend interchangeable ultra rapide Hotend interchangeable pour Raise3D Pro3 et Pro3 Plus avec buse V3H 0.4mm Le Hotend interchangeable est une pièce détachée et un consommable qui permet de changer de hotend en quelques instants et qui facilite les opérations de maintenance et les changements de profils ou de matériaux. Découvrir ce produit Assortiment de buses pour imprimante 3D Lot de 24 Buses Laiton MK8 Forshape (2 x 0.2mm, 2 x 0.3mm, 12 x 0.4mm, 2 x 0.5mm, 2 x 0.6mm, 2 x 0.8mm, 2 x 1.0mm) e Lot de 24 Buses laiton MK8 de la marque Forshape est un ensemble de buses de plusieurs diamètres. Découvrir ce produit Choisir la taille de buse pour votre imprimante 3D ?Conclusion Le choix de la buse idéal n’est pas très compliqué mais demande quelques connaissances et surtout de réaliser quelques tests afin de qualifier ces procédés simples en expérience réelle. Si vous avez un doute sur le choix d’une buse plutôt qu’une autre ou tout simplement pour vous rassurer. Nous sommes à votre écoute et ne manquerons pas de vous conseiller.
Cura 5 : Largeur de lignes variables et autres nouveautés ?

Cura 5 : Largeur de lignes variables ? Introduction Anciennes limitations Largeur de ligne variable Conclusion LinkedIn Facebook Twitter WhatsApp Email La nouvelle version de Ultimaker Cura 5.0 apporte de nombreuses nouveautés et notamment une amélioration de son algorithme de slice pour booster ses taux de succès d’impression. Charly, notre expert, vous présente les nouveautés présentent dans cette nouvelle version et vous parle en détail du changement d’algorithme de cette version. Les raisons et les avantages pour vous de passer à la nouvelle version si vous avez une imprimante 3D. Cura 5.0Limitations des versions précédentes La nouvelle version de Cura intègre un élément majeur qui est la refonte de son algorithme de découpe. Celui-ci vient corriger une faiblesse des anciennes versions. En effet, avant la version 5 de Cura, vous pouviez obtenir des pièces avec certaines fragilités et pour imprimer plus vite, vous le faisiez surtout au détriment du temps d’impression. Cura 5.0Largeur de ligne variable Voici le nom de ce nouvel algorithme développé par l’éditeur : Arachne. Après de longs mois de recherche et de tests, Cura se dote de son nouvel algorithme de découpe. On ne va pas se le cacher, celui-ci à pour but d’optimiser l’impression 3D métal avant toute chose. Mais cela apporte aussi à tous les matériaux avec de forts taux de compression, un taux de succès beaucoup plus important. Par ailleurs, il sera possible d’imprimer des pièces avec des détails beaucoup plus fins. Cet algorithme fait varier lui-même la largeur de ligne et cela permettra d’éviter, par exemple, d’avoir une zone vide entre deux lignes par exemple, il épaissira ou réduira la largeur des deux lignes pour qu’elles soient collées ensemble. Cette nouveauté rendra naturellement les pièces plus résistantes. Je vous laisse découvrir tout cela dans la vidéo de Charly ci-dessus. Conclusion Ultimaker Cura reste un des slicers le plus utilisé pour découper les pièces et modèles 3D. De nombreuses évolutions changent encore la donne de cette technologie relativement jeune. Cette nouvelle version va ouvrir de nouvelles portes à l’impression 3D. Vous avez essayé Cura 5 ? Dites-nous ce que vous en pensez en commentaire et les résultats que vous avez obtenus.
Comparatif imprimante 3D Creality 2022 : Faites le bon choix

Comparatif imprimantes 3D Creality 2022 Introduction Comparaison de modèles Volume d’impression Extrusion Températures Nivellement automatique Conclusion LinkedIn Facebook Twitter WhatsApp Email Nous vous proposons cet article pour vous aider à choisir le modèle qui vous conviendrait le mieux. Ce comparatif des imprimantes 3D Creality porte sur les modèles d’imprimantes que nous avons sélectionné et que nous commercialisation de la marque. Nous réalisons une pré-sélection pour vous proposer le matériel qui nous semble le plus intéressant pour vous. Ainsi, vous ne retrouverez pas dans cet article tous les modèles Creality. Enfin, si vous vouliez acheter une imprimante 3D pour vous équiper, ce guide d’achat vous permettra de dégrossir certains axes et traits de comparaison des différentes gammes et modèles. Nous sommes à votre disposition pour vous conseiller le modèle qui vous conviendrait le mieux, n’hésitez pas à nous contacter. Comparatif imprimante 3D CrealityCaractéristiques techniques Voici une comparaison rapide sous forme de tableau qui se base sur 3 modèles que nous affectionnons et que nous vous conseillons d’adopter. Ender 3 V2 Ender 3 S1 & S1 Pro CR-10 Smart Pro Volume d’impression 220 x 220 x 250 mm 220 x 220 x 270 mm 300 x 300 x 400 mm Précision 100 microns 100 microns 100 microns Vitesse maximale 150 mm/s 150 mm/s 180 mm/s Matériaux compatibles PLA, ABS , PETG PLA, ABS , PETG, Flexible, Composites (Pro) PLA, ABS , PETG, Flexible, Composites Type d’extrusion Tube bowden Direct Drive Direct Drive Nivellement Manuel Automatique Automatique Température d’extrusion 240 °C 250 / 300 (Pro) °C 300 °C Température plateau 100 °C 100 / 110 (Pro)°C 110 °C Surface d’impression Verre Builtak Flexible / PEI flexible (Pro) PEI flexible (Pro) Prix 249€ TTC Acheter 440 / 530 € TTC Acheter 750 € TTC Acheter Maintenant, penchons-nous sur les différents aspects techniques des machines et regardons de plus prêt les plus importants. Cela pourra vous aider à choisir l’imprimante 3D la plus proche de votre besoin. Comparatif imprimante 3D CrealityVolume d’impression Avec les imprimantes 3D de Creality, il existe clairement deux classes de taille pour leurs machines : standard et grand format. La série Ender avec la Ender 3 V2 et Ender S1 (Pro) ont la même taille de plaque de construction utilisable de 220 mm par 220 mm, mais l’Ender 3 S1 (Pro) gagne 20 mm supplémentaires sur l’axe Z, ce qui fait de sa hauteur de construction de 270 mm une alternative intéressante à la hauteur de construction de 250 mm de la Ender 3 V2. En comparaison, la gamme CR-10 (dont la CR-10 Smart Pro), propose un volume d’impression beaucoup plus important (30x30x40cm) ce qui permet de réaliser des impressions 3D beaucoup plus grandes. Le volume est une question de besoin et il sera différent pour chacun. Une imprimante 3D avec un plus grand volume sera aussi plus complexe à régler et à calibrer. C’est un point important qui mérite d’être réfléchis. Comparatif imprimante 3D CrealityExtrusion Il existe plusieurs système d’extrusion pour les imprimantes 3D. Creality propose d’origine une extrusion Bowden que l’on retrouve sur l’ensemble des « anciens » modèles. La Ender 3 V2 est équipée d’une extrusion Bowden ce qui lui confère peu de bon résultats avec des filaments flexibles par exemple. Car ce filament souple doit être poussé vers la buse, ce qui cause souvent des problèmes. Au contraire, la nouvelle gamme S1, S1 Pro et Smart Pro se dote de la toute nouvelle tête d’extrusion Sprite de Creality. Une extrusion Direct Drive parfaite pour tous les matériaux et qui rendra très facile l’impression de TPU avec de très bons résultats. Comparatif imprimante 3D CrealityTempératures La température est un point important et qu’il ne faut pas sous estimer. Une bonne température plateau vous aidera à imprimer des pièces techniques avec des matériaux moins standards, comme la température d’extrusion. Ainsi, si vous ne voulez pas vous limiter aux matériaux de base, nous vous conseillons fortement de prendre des imprimantes 3D avec une températures plateaux au moins de 100°C et une extrusion au dessus de 250°C. Comparatif imprimante 3D CrealityNivellement automatique Un point dont on entend souvent parler sur les forums et les réseaux sociaux. Le nivellement automatique est à double tranchant et fait souvent oublier aux clients les bonnes pratiques liées à l’impression 3D. Un mauvais nivellement du plateau, même avec un capteur automatique vous offrira de mauvais résultat. C’est pour cela que nous apprécions les imprimantes 3D Creality. Il propose sur leur modèle petit budget une imprimante totalement manuelle où vous apprendrez les bonnes pratiques et les bonnes méthodes de calibration. Et des modèles plus récents, disposant tous de la double calibration. Une première manuelle pour vous assurer du nivellement du plateau, et la compensation automatique qui viendra vérifier et valider une calibration fine de la surface d’impression. Conclusion Enfin, pour conclure se comparatif, il est temps de vous dire celle que nous préférons. Nous avons un faible pour la Creality Ender-3 S1 Pro, son petit encombrement, et toutes les nouveautés de Creality en termes d’extrusion, de température et le revêtement PEI en font une petite imprimante ultra polyvalente. Dites nous ce que vous en pensez en commentaire et quelle imprimante 3D Creality vous possédez si vous êtes déjà équipé.
Prototypage rapide en impression 3D : Les avantages ?

Prototypage rapide en impression 3D : Les avantages ? Introduction Fonctionnement Avantages de l’impression 3D Conclusion LinkedIn Facebook Twitter WhatsApp Email Le prototypage rapide offre la possibilité à un industriel ou un bureau d’études, par exemple, de fabriquer rapidement des pièces à partir de modèles CAO. Apparu dans les mêmes années que l’impression 3D, le prototypage rapide intègre d’autres technologies, comme le fraisage pour ne citer que lui. L’impression 3D, et c’est de plus en plus vrai, ajoute une immédiateté de conception et de fabrication qui permet le développement très rapide de prototypes 3D. Fonctionnement du prototypage rapide Le principe même du prototypage rapide est de pouvoir, en quelques heures, obtenir une pièce afin de pouvoir analyser différents aspects et corriger ou améliorer ceux-ci sur le logiciel de conception. En réalisant, ces étapes successivement, la conception de produit gagne en efficacité, surtout avec le gain de temps qu’offre l’impression 3D. On peut définir 3 grands axes dans le prototypage rapide qui servent à valider des points et des aspects différents et tout aussi important de la conception d’un produit. Prototype fonctionnel Ce type de prototypage rapide est utilisé pour fabriquer une pièce et en étudier les matériaux et sa fonctionnalité. Prototype technique Celui-ci permettra d’analyser les performances requises et recherchés lors de la conception. Prototype géométrique Enfin le prototypage rapide géométrique permet de valider les formes et les côtes et dimensions de l’objet. Ces méthodes ont globalement le même but et servent à analyser, vérifier et valider la conception et l’étude d’un nouveau produit avant une mise en production. Il existe de nombreuses techniques plus ou moins utilisées dans l’industrie pour arriver à la conception et à la validation d’un produit ou d’une pièce. Les avantages de l’impression 3D liés au prototypage rapide Avant l’arrivée de l’impression 3D, le prototypage rapide était réalisé avec des procédés de fabrications plus traditionnels, comme l’usinage ou l’injection. Au fur et à mesure de l’apparition de l’impression 3D dans le monde professionnel et industriel, cette technologie a su convaincre en s’améliorant sans cesse. L’ajout de matériaux utilisés en industrie, les volumes et les vitesses d’impression ont évolué. Ainsi que la stabilité et la précision des imprimantes 3D. L’ensemble de ces facteurs a permis à la fabrication additive de trouver sa place et d’apporter de nombreux avantages, tout en repoussant les limites des méthodes traditionnelles. 1. Time to Market (TTM) réduits Le « Time to Market » est important pour tout fabricant afin de limiter les coûts et d’optimiser la production des pièces. Le prototypage rapide lié à l’impression 3D permet de réduire drastiquement le temps de fabrication du prototype. En outre, contrairement à l’injection où l’usinage, l’imprimante 3D peut être à disposition du dessinateur et directement à porter de main. C’est le cas avec les imprimantes 3D professionnelles de bureau comme la Raise3D Pro3. Cette proximité permet de passer du modèle CAO à un prototype imprimé en seulement quelques heures. Ainsi, il sera possible d’itérer rapidement vos phases de prototypages et pour un coût dérisoire. 2. Coûts de prototypage très faibles Au-delas des temps d’itération réduit, le très faible coût des matériaux permet d’optimiser grandement le rendement économique du prototypage. À l’échelle de la conception d’un moule pour injection qui pourrait coûter plusieurs milliers d’euros. Une pièce imprimée en 3D coûte seulement quelques euros (voir centaines d’euros). Les économies d’échelle sont très importantes et se répercutent facilement sur vos coûts de R&D. La prise en compte de ces cycles d’itération rapides et peu coûteux permet aussi de produire plus de prototypes et d’augmenter d’autant les chances de succès et les erreurs de conception. 3. Avantages techniques de l’impression 3D Enfin, les avantages techniques de l’impression 3D permettent de réaliser des fabrications avec de nombreux avantages. Outre le gain de temps et le coût très bas des matériaux, vous pourrez réaliser des pièces impossibles à fabriquer avec les méthodes traditionnelles. Il sera possible d’imprimer des pièces complexes et avec des formes peu orthodoxes comme des entrelacements, des imbriquements et cavités complexes. Cette possibilité de formes particulières permet aussi souvent d’imprimer vos prototypes en une seule pièce, ce qui (au-delà du gain de matière et de temps) limite le post-traitement nécessaire à l’assemblage des prototypes. 4. Optimisation topologique Là, où les méthodes traditionnelles réalisent des pièces pleines, l’impression 3D permet de choisir et définir la quantité de matières présente à l’intérieur de la pièce. Cette optimisation topologique des pièces apporte une souplesse dans la fabrication et, encore une fois, une réduction des coûts. Conclusion L’impression 3D bouleverse les possibilités liées à la conception et à l’étude des produits. Cette technologie a rendu accessible la production de prototypes rapides en série et permet à tout ingénieur de visualiser son travail sans délais. Cette prouesse est à la portée de tous les fabricants et nos équipes peuvent vous conseiller et vous apporter les solutions et la formation à l’impression 3D nécessaire pour intégrer cette nouvelle technologie au sein même de votre entreprise et auprès de vos équipes. imprimante 3D professionnelle Imprimante 3D Raise3D Pro3 L’imprimante 3D Raise3D Pro3 est reconnue pour son efficacité et sa polyvalence sur ce grand format d’impression. Équipée d’un système de double extrusion mobile, puissant et performant, elle répond aux demandes les plus exigeantes. Découvrir ce produit
Support impression 3D : Filament ou résine, pourquoi s’en servir ?

Les supports en impression 3D sont un élément important voir essentiel de la conception de vos modèles. Pourquoi et comment les utiliser ?
Dureté Shore des filaments et matériaux d’impression 3D

La Dureté Shore des filaments pour imprimante 3D est un terme technique qui définit la dureté du matériau. Comment bien le choisir ?
Tuto CHITUBOX : Les supports pour l’impression 3D en résine (SLA / LCD)

CHITUBOX SETTINGS : Tout savoir sur les supports en impression 3D résine. Les supports sur Chitubox en vidéo Pourquoi des supports ? Les pentes et inclinaisons maximums Les structures de support Conclusion Share on linkedin LinkedIn Share on facebook Facebook Share on twitter Twitter Share on whatsapp WhatsApp Share on email Email L’impression 3D en résine nécessite souvent l’usage de supports pour pouvoir fonctionner. Ces supports d’impression 3D ne sont pas toujours évident à utiliser, nous allons vous guider en précisant les différents rôles des supports ainsi que leur paramétrage. Les exemples seront pour ce guide, réalisé sur le logiciel Chitubox mais le principe général est valable pour la totalité des logiciels de slice. Que vous utilisiez Lychee, Z-Suite, HalotBox ou V-lare, apprenez à bien maîtriser vos paramètres de supports. Réalisez des impressions 3D en résine sans défaut et sans trace de support grâce à nos conseils et nos astuces. Améliorer vos supports d’impression 3D sur Cura 3d Si vos impressions 3D PLA nécessitent du supports, le guide, tutoriel dédié a ce sujet devrait vous interesser. Vidéo de notre expert à l’appui. Lire le guide maintenant En utilisant certaines fonctionnalités de Chitubox, il est facile d’optimiser vos projets d’impression. Que ce soit en imprimant à plat, en modifiant les paramètres d’angles et de densité ou en modifiant les structures de supports, suivez ces astuces au travers de ce guide mais également en vidéo. La logique de gestion des supports que vous retrouvez dans cet article s’applique à la majorité des slicers et des imprimantes 3D résines, comme la Halot-One, la Halot Sky ou des imprimantes Elegoo Mars 3 ou Elegoo Saturn. Vidéo introduction aux supports sur Chitubox : Nos conseils et settings de support pour vos impressions 3D résine Pourquoi des supports ? L’impression 3D en résine, qu’elle soit de type SLA ou LCD nécessite souvent l’usage de support pour différents aspects de la fabrication. La construction par couches successives crée parfois des zones fortement inclinées ou isolés. Ils sont également cruciaux pour la fabrication de nombreuses géométries rien que pour leur rôle dans l’adhérence. Le contact avec le plateau doit être optimal de manière à prévenir le décrochage des objets en cours de fabrication et les supports vont aussi contribuer à cela. Les méthodes d’impression 3D résine privilégie souvent la réduction des zones « plates » et larges. Cette nécessité technique va générer une inclinaison naturelle de vos impressions 3D, d’où l’importance de ces supports dans ces circonstances ou l’objet ne touche même pas le plateau. Avant d’entrer dans le vif du sujet via Chitubox, ce sont ces différents éléments « théoriques » que nous allons creuser dans cette première partie. À quel moment utiliser du support ? Pentes et inclinaisons Lors de la fabrication d’objet 3D, il est courant de nécessiter la création de zones à pentes fortes. Celles-ci sont bien sûres variables selon l’orientation de votre modèle mais reste souvent présente. On considère généralement qu’une inclinaison de 45°C est la limite à respecter pour obtenir de bons résultats. En réalité, cela est très variable et dépend de nombreux facteurs. Déjà, l’épaisseur des couches que vous allez demander va modifier les capacités de création de zones inclinées. Ils seront également particulièrement nécessaires pour augmenter l’accroche de certains modèles avec un faible contact avec le plateau. Island (Point isolé) Le terme de island ou île correspond assez bien en termes d’image pour illustrer cette notion. En impression 3D, il arrive fréquemment que lors de la création de vos couches successives, certaines zones apparaissent « de nulle part ». En effet, ces zones qui apparaissent correspondent à un élément de votre modèle 3D qui n’est pas relié au reste du modèle et qui débute dans le vide. Le terme island correspond par conséquent aussi à la première couche de votre modèle 3D. La notion d’island correspond à la création d’une partie du modèle 3D qui prend entièrement appui sur du support. Il est donc important de bien travailler ces zones avec un support suffisamment dense. Le contact avec le plateau / Impression penchée ? L’impression 3D SLA (couramment inversé, et cela a son importance), DLP, ou LCD a une principale faiblesse. Le risque de décrochage, de chute du modèle en cours de fabrication. Lors de l’impression, entre chaque durcissement de couche, le plateau réalise une remontée de manière à décrocher la couche fraîchement fabriquée du FEP pour la déposer sur le modèle 3D. À ce moment précis, une force d’aspiration est générée. L’effet ventouse que peut produire cette remontée crée un fort risque de décrochage. C’est pour cela qu’il est recommandé de limiter la taille des zones à fabriquer. En inclinant les modèles comme on le précisait précédemment, cela limite cet effet ventouse dans le but de fiabiliser nos impressions 3D. Le fait de fabriquer tête en bas, ajoute à cela de devoir aussi lutter contre la gravité. C’est pour toutes ces raisons qu’il n’est pas recommandé d’imprimer directement vos modèles à plat directement sur le plateau. L’ajout systématique d’un espace de vide sous les modèles 3D, rempli par des supports est la solution que proposent par défaut les logiciels de découpe comme Chitubox. À vous de gérer l’inclinaison de manière à trouver le bon compromis entre supports et risque de décrochage. Dans certains cas, la base de fabrication est adaptée ou alors l’effet ventouse produit est suffisamment faible pour maintenir une bonne adhérence, il est possible d’imprimer directement à plat sur le plateau. Attention dans ce dernier cas à la surexposition de vos premières couches qui vont avoir une tendance à légèrement « gonfler » et fausser les propriétés dimensionnelles. Les évidements ou mode hollow Le principe de l’évidement ou du hollowing correspond à la transformation de votre modèle 3D en un objet creux. Le mode hollow propose une épaisseur de coques à créer et un évidement des zones pleines restantes. De manière plus concrète, le mode hollow consiste en un remplissage à 0% de votre modèle 3D. Cet évidement va lui aussi générer des possibles island située à l’intérieur du modèle 3D. Ces islands sont
Bowden VS direct drive : Les différences et les avantages de ces technologies d’extrusion

Bowden VS direct drive : Les différences et les avantages de ces technologies d’extrusion L’extrusion de filaments Extrusion directe (direct drive) Tube bowden Quel est le meilleur ? Conclusion Share on linkedin LinkedIn Share on facebook Facebook Share on twitter Twitter Share on whatsapp WhatsApp Share on email Email Vous désirez vous lancer dans la fabrication additive et vous hésitez dans le choix de votre d’imprimante 3D. Peut-être avez-vous remarqué des différences d’appellation sur les modèles et notamment celui sur le système d’extrusion. Nous allons faire un comparatif des deux technologies les plus courantes d’extrusion : Tube bowden vs direct drive (extrusion directe). Cependant, avant de rentrer dans le vif du sujet et de comparer les deux technologies, il est important de comprendre à quoi sert l’extrusion sur une imprimante 3D FDM et de voir dans quel cas une technologie est meilleure qu’une autre. Quelles différences entre la CR-10 V3 et la Ender 3 V2 ? Deux imprimantes 3D du fabriquant Creality avec deux approches différentes dans le choix de la technologie d’extrusion. Consultez notre guide comparatif. Lire le guide maintenant Des fabricants comme Raise3D sont spécialisés dans les imprimantes à entraînement direct (direct drive) et proposent une gamme complète d’imprimantes 3D basée sur cette technologie : La Raise3D Pro2, Raise3D Pro2 Plus (la grande sœur) et la Raise3D E2. D’autres fabricants comme Creality, propose les deux technologies et vous permet de choisir celle la plus adaptée à votre besoin. Notons, par exemple, la Creality CR-10 V3 en direct drive, tandis que les Creality Ender 3 V2 et Creality CR-10S Pro V2 sont à technologie tube bowden. Bowden VS Direct Drive : L’extrusion de filament, c’est quoi ? Tout d’abord, reprenons de plus près le fonctionnement général d’une imprimante 3D à dépôt de filament. Si l’on parle d’extrusion dans cet article, c’est que votre imprimante 3D va fondre un filament plastique et venir le déposer sur le plateau couche par couche jusqu’à former une pièce en 3D. D’un côté nous trouvons une bobine de filament PLA par exemple, et de l’autre un bloc de chauffe avec une buse qui va permettre de fondre et de déposer le filament sur le plateau. C’est entre ces deux éléments que se situe l’extrusion de votre imprimante 3D. Elle est composée d’une roue crantée qui vient, grâce à un moteur, tirer ou pousser le filament vers la buse. Ce système d’extrusion pourrait être vu, tout simplement comme un système d’entraînement du filament. Bowden VS Direct Drive : L’extrusion directe ou Direct Drive Commençons par la technologie d’extrusion directe et regardons de quoi elle se compose et comment bien comprendre ses avantages et ses quelques inconvénients. L’extrusion directe propose le design le plus proche du bloc de chauffe (hotend). Cela apporte une réelle qualité d’entraînement du filament car cela limite au maximum les frottements. Cela limite naturellement les problèmes d’impression 3D liés l’extrusion. De même que pour la rétractation du filament, comme le moteur est directement dans la tête d’impression et au plus près du bloc de chauffe cela permet d’optimiser ce paramètre. Le véritable avantage de l’entraînement direct est sa grande compatibilité avec une grande variété de filaments 3D. En effet, la technologie directe drive est totalement adaptée à l’impression de filaments flexibles et de matériaux plus abrasifs. Avantages du direct drive Parfait pour l’impression des filaments flexibles Très adapté pour l’impression de matériaux abrasifs Extrusion fiable qui limite les problèmes Rétractation plus aisée. Inconvénients du direct drive Apporte un poids supplémentaire sur la tête d’impression Maintenance plus complexe. Du fait du poids supplémentaire du système d’extrusion sur la tête d’impression de l’imprimante, sur certains modèles du marché, vous pourrez sentir une perte de qualité ou de régularité de l’impression due aux vibrations créée par ce poids supplémentaire. Cependant, sur les machines professionnelles, un soin tout particulier est apporté pour compenser ce poids avec l’utilisation d’axes et de moteurs plus puissants pour limiter l’effet de vibration. Bowden VS Direct Drive : L’extrusion déportée via tube Bowden Contrairement à l’extrusion directe, l’extrusion déportée est fixée au châssis de l’imprimante 3D et n’est donc pas proche du bloc de chauffe. La liaison entre ces deux éléments est alors réalisée par un tube de PTFE (Tube Bowden). Le moteur de l’extrusion déportée pousse alors le filament dans le tube bowden qui est directement relié en haut du bloc de chauffe. L’avantage certain de cette technologie est la perte de poids apportée à la tête d’impression, ce qui rend les mouvements plus souples et donc plus précis et les déplacements plus silencieux. À l’heure actuelle, cette logique est moins réelle car les extrudeurs et les moteurs en direct drive compensent les problèmes que corrigeait le tube bowden il y a quelques années. En contrepartie, l’extrusion déportée limite réellement l’impression de matériaux technique trop abrasifs qui détériore rapidement le tube bowden ou accroche dans le tube bowden ce qui amplifie les risques d’erreurs lors de l’impression. Avantages du tube bowden Mouvements plus fluides (variables suivant les imprimantes comme dit plus haut) Maintenance rapide car les éléments sont séparés. Inconvénients du tube bowden Rétractation lente : les déplacements du filament sont plus lents car le tube bowden apporte des frottements Moins pratique pour l’impression de filaments flexibles ou de matériaux techniques Moteurs plus puissants nécessaires Bowden VS Direct Drive : Lequel choisir et lequel est le meilleur ? Il n’y a pas réellement de bonne réponse à cette question. Cela dépendra principalement de votre besoin et de vos budgets. Au premier abord, on comprend vite les avantages de l’extrusion directe et notamment sa compatibilité avec des matériaux techniques et flexibles. Cependant, cela oblige à se procurer une imprimante 3D professionnelle et assez onéreuse pour obtenir des résultats fiables et précis. Le choix vers une imprimante 3D Raise3D serait judicieux. Elles sont réellement précises grâce à leur châssis renforcé. Au contraire, les imprimantes Delta ne pourront pas bénéficier de direct drive car leur structure est trop « fragile ». Si votre budget est plus serré et que vous désirez obtenir des pièces
Creality Ender 3 versus CR10 V3 : Les différences ?

Creality Ender 3 versus CR10 V3 : Les différences ? Volume d’impression Système d’extrusion Électronique Matériaux compatibles Conclusion Share on linkedin LinkedIn Share on facebook Facebook Share on twitter Twitter Share on whatsapp WhatsApp Share on email Email On ne présente plus Creality et ses nombreuses imprimantes 3D. Ce fabricant fait partie des leaders de l’impression 3D. Aujourd’hui, Creality propose une gamme de machines très complète qui va de la petite imprimante à des imprimantes de bureau grand volume pour les professionnelles. Nous allons voir dans cet article les différences entre les modèles Creality Ender 3 V2 vs CR10 V3. Si cet article vous intéresse nous pourrons faire des variations sur toute leur gamme d’imprimantes : Creality CR10S Pro V2, Creality CR6-SE, Ender 5 Plus, Ender 5 Pro, CR30 Printmill. Et les imprimantes résines avec la LD-002H, la LD-006 et la Creality Halot-Sky CL89. Revenons à notre CR10 V3 et à la Ender 3 V2. Commençons par comparer les spécifications techniques de ces deux imprimantes. Imprimante 3D personnelle Creality Ender3 V2 € Avis de notre expert 4/5 Volume d’impression : 220 x 220 x 250 mm Extrusion : Tube bowden Transfert de données : Carte SD, Cable USB Surface plateau : Verre carborundum Matériaux compatibles : PLA, ABS , PETG, Flexible Acheter Creality Ender 3 V2 Imprimante 3D personnelle Creality CR-10 V3 €€ Avis de notre expert 4/5 Volume d’impression : 300 x 300 x 400 mm Extrusion : Direct Drive Transfert de données : Carte SD, Cable USB Surface plateau : Verre carborundum Matériaux compatibles : PLA, ABS , PETG, Flexible Acheter Creality CR-10 V3 Ender 3 V2 vs CR10 V3 : Volume d’impression Le volume d’impression est un des premiers paramètres regardés lors de l’achat d’une imprimante 3D et à juste titre. En effet, le volume de l’imprimante conditionne les dimensions des objets que vous pourrez imprimer. Nous avons tendance à penser qu’il vaut mieux prendre directement le plus grand volume possible lors du choix de son matériel. Cependant, cela apporte aussi son lot de contraintes. L’axe Z de par sa hauteur est plus sensible à des vibrations qui peuvent amoindrir la qualité de l’impression. Le plateau est plus consommateur car la surface est plus grande à chauffer. Cependant, bien que la Creality Ender 3 V2 propose un volume d’impression moindre, celui-ci est tout à fait convenable à la majorité des impressions. Pour rappel, il est aussi possible d’imprimer des pièces en plusieurs fois. Concernant la CR-10 V3, Creality a, pour compenser la hauteur, ajouter des barres de renfort qui maintiennent l’axe Z en place pendant l’impression. Ce qui réduit considérablement les effets liés à ce grand volume. Ender 3 V2 vs CR10 V3 : Système d’extrusion C’est clairement le choix à faire entre ces deux imprimantes 3D. Outre le volume, la grande différence de ces deux imprimantes vient du système d’extrusion. La Creality CR-10 V3 est équipée d’un système direct drive, c’est-à-dire que le filament est « tiré » vers la buse. Dans les systèmes à tube bowden, le filament est poussé vers la buse. Cette différence change la donne réellement sur du filament souple ou flexible. Car ce dernier a tendance à causer des problèmes sur des systèmes bowden. Les frottements sont moindres en direct drive, car le filament est directement envoyé à la buse et ne parcourt pas le long chemin du bowden. Cela abîme moins le filament et limite les écarts lors de la rétractation. La Creality Ender 3 et la CR10 V3 proposent toutes les deux une température d’extrusion similaire autour de 250°C. Cependant, la CR-10 V3 est équipée d’un extrudeur et d’un hotend de chez E3D. Un fabricant reconnu pour ses systèmes d’extrusion de qualité. Guide d’achat : Quelle imprimante 3D choisir ? C’est votre premier achat d’imprimantes 3D et vous ne savez pas quelle imprimante 3D choisir ? Notre guide dédié à l’achat de votre imprimante 3D vous apportera les réponses à vos questions. Lire le guide maintenant Ender 3 V2 vs CR10 V3 : L’électronique Concernant l’électronique, la Creality Ender 3 V2 prend l’avantage avec une carte mère 32 bits (contre 8 bits pour la CR10 V3), ce qui lui permet de bénéficier du firmware Marlin 2.0 et de permettre l’impression de plus gros fichiers g-code. Autre point, la CR-10 V3 propose un capteur de fin de filament, ce que ne propose pas la Ender 3 V2. Ceci est aussi dû au fait que le plateau de la Ender 3 V2 est plus petit et a donc moins besoin de ce capteur. Cependant, c’est toujours un petit plus et c’est tout à fait nécessaire sur des imprimantes à plus grand volume comme la Creality CR-10 V3. La Ender 3 V2 propose un écran LCD couleurs alors que sa grande sœur propose un écran standard. Il est possible sur les deux imprimantes d’ajouter un palpeur ou BlTouch et elles possèdent toutes deux des stepper drivers silencieux pour limiter les bruits lors de l’impression. Ender 3 V2 vs CR10 V3 : Matériaux compatibles Enfin et pour conclure ce comparatif, la Creality Ender 3 V2 et la CR10 V3 permettent d’imprimer toutes les deux les mêmes typologies de matériaux. Du filament PLA, au filament flexible. En passant par le filament ABS et le filament PETG. Ces deux imprimantes permettent d’imprimer tous les filaments basiques du marché. La CR10 V3 aura un petit avantage grâce à son système d’extrusion direct drive pour l’impression du filament flexible. Pour plus de précision, nous avons rédigé un guide sur quel filament pour Ender 3 V2. Ces informations seront aussi compatibles majoritairement avec la CR10 V3. FILAMENT POLYMAKER Polyterra PLA Noir Charbon – 1 kg € Avis de notre expert 5/5 Le PolyTerra PLA Noir Charbon est un filament recyclable respectueux de l’environnement conçu à base de matériaux organiques et offre une haute qualité d’impression. Polyterra PLA Noir Charbon – 1.75mm Polyterra PLA Noir Charbon – 2.85mm Conclusion Si vous recherchez une imprimante a moindre coût, fiable et vous permettant de bien débuter l’impression 3D, nous
Quel filament d’impression 3D choisir ?

Guide d’achat : Quel filament 3D choisir ? Sommaire Choisir son filament 3d selon les données techniques Les filaments standards Les filaments techniques Filaments spécifiques Comparatifs des caractéristiques ? Les domaines d’application ? Guide : Quel filament d’impression 3D choisir ? Répondre à la question de quel filament d’impression 3D choisir n’est pas toujours simple lorsque l’on découvre l’impression 3D ou les thermoplastiques de manière plus générale. Il est donc nécessaire dans un premier temps d’être guidé dans ce processus de sélection. Quand on débute dans la fabrication additive, il est important de bien connaître les possibilités, les avantages et les limites de chaque type de filament d’impression 3D. Nous allons donc commencer par rappeler au travers de ce guide, les types de matériaux disponibles et évoquer les principales données qui caractérisent un matériau plastique. Share on linkedin LinkedIn Share on facebook Facebook Share on twitter Twitter Share on whatsapp WhatsApp Share on email Email Quels sont les limites de son imprimante 3D ? Guide de l’impression 3D Vous ne connaissez pas bien l’impression 3D. Découvrez ce qu’est l’impression 3D dans notre guide de l’impression 3D ! Lire le guide maintenant Votre imprimante 3D possède certaines limites, généralement liées aux températures atteignables. En effet, les imprimantes hobbyistes seront généralement limitées à l’utilisation des filaments les moins exigeants et sensibles alors que les versions professionnelles seront capables d’aller travailler les plus performants. Attention donc aux températures d’extrusion et à la température du plateau de votre imprimante 3D qui vont conditionner les filaments disponibles. Selon votre modèle d’imprimante, il est possible que vous ne puissiez utiliser que les filaments de type standard ou flexible. Comprendre les données techniques des matériaux pour savoir quel filament choisir Les fiches techniques des filaments d’impression renseignent les caractéristiques et informations utiles à la compréhension du comportement final du matériau. Ces caractéristiques de résistance mécaniques, thermiques ou aux chocs sont globalement disponibles mais pas toujours évidentes à cerner. Ce guide de choix va déjà expliquer ces notions. Généralement, les points forts annoncés par un type de filament sont mis en avant par les tests appropriés. Par exemple, un filament dédié à la résistance aux chocs aura passé ce test. Ce qui ne sera pas forcément le cas d’un matériau davantage dédié à autre chose Module de Young Le module de Young ou module d’élasticité exprimé en Mpa indique la rigidité du filament utilisé, plus cette valeur est élevée, plus la rigidité de votre matériau est importante. Cette constante relie la contrainte de traction et la déformation d’un matériau. Ainsi, on considère un matériau rigide si celui-ci offre une valeur de module supérieur à 1800. Cela indique qu’il faudra une force suffisamment élevée pour faire fléchir ou étirer celui-ci Les filaments flexibles sont ceux ayant une valeur de module la plus faible. Dureté Shore La valeur de dureté Shore correspond à la dureté de votre filament ou résine. Chaque matériau plastique, métallique ou organique possède une dureté propre. Pour un plastique, on utilisera les échelles de dureté shore A ou D. La dureté est calculée par la mesure de l’enfoncement d’une pointe dans votre matériau. Finalement, on pourra assimiler la dureté à sa souplesse ou son élasticité mais étudié localement. Les fabricants de filaments ou de résines proposent des matériaux dits flexibles ou élastiques : 98A pour les moins flexibles jusqu’à 50A pour les plus souples et élastiques. Choisir un filament ou une résine flexible selon cette plage de dureté permet d’obtenir des résultats adaptés aux besoins. Allongement à la rupture L’élasticité du filament d’impression 3D va conditionner sa souplesse, sa résistance à la flexion et à la déformation… Un matériau avec une valeur d’élasticité très faible (< 5 %) sera rigide et cassant. Au contraire, une forte élongation (exprimée en %) indiquera que votre filament va avoir une tendance à s’étirer plutôt qu’à casser lors de l’application d’une contrainte. Néanmoins, en impression 3D, la résistance à l’élongation est différente selon l’axe testé. A l’horizontale, la résistance est maximale. Le test de l’élongation est finalement le résultat de la déformation maximum mesurée pendant le test de traction. Résistance à l’impact La résistance aux chocs selon les tests Izod ou Charpy va répondre à la contrainte de l’impact et mesurera la limite acceptable avant rupture de l’éprouvette. Testées horizontalement ou verticalement, avec entaille ou non, ces valeurs de résistance à l’impact sont généralement complexes à interpréter. Pour simplifier, plus la valeur est élevée, plus la force nécessaire pour la rupture est importante. Un matériau très rigide sera généralement moins résistant aux chocs, alors que par défaut des matériaux plus souples absorbent davantage ceux-ci. Indépendamment de ces tests, il est important de préciser que la résistance aux chocs sera variable non seulement selon votre choix de filament, mais aussi selon votre qualité d’impression. La liaison intercouche de votre objet doit être optimale pour maximiser cette résistance. Températures Les différentes informations concernant les résistances à la température sont parfois trompeuses. Température de fléchissement sous charge (HDT), température de transition vitreuse ou de fusion, ces notions évoquent le comportement des plastiques selon différents facteurs. En réalité, les informations utiles à relever pour connaître les limites d’exploitation d’un filament sont les valeurs HDT ou résistance à la température sous charge. Déclinées sous 2 charges ces valeurs indiquent la température à laquelle l’éprouvette commence à se déformer. Les autres valeurs correspondent davantage à des états de transition de la matière qui peuvent aider à paramétrer la température d’extrusion et de chauffe du plateau. Résistance à la flexion La résistance à la flexion exprimée en MPa correspond à la force nécessaire permettant de faire fléchir l’éprouvette test. Plus la valeur est élevée, plus la force nécessaire pour réaliser une flexion de l’éprouvette est importante. Il existe deux types de tests, la résistance élastique à la flexion et sa résistance ultime. Ces valeurs indiquent respectivement une flexion avec retour sans déformation (phase élastique) et une flexion avec déformation irrémédiable. Résistance à la traction La résistance à la traction est elle aussi exprimée en MPa. Elle
Qu’est ce que le PLA ?

Guide : Qu’est ce que le PLA ? Sommaire Qu’est-ce que ce bioplastique PLA ? Pourquoi est-il si répandu en impression 3D ? Les caractéristiques du PLA Les avantages du PLA Pourquoi des PLA composites ? Share on linkedin LinkedIn Share on facebook Facebook Share on twitter Twitter Share on whatsapp WhatsApp Share on email Email Qu’est ce que le PLA ? Le PLA est une filament 3D considéré comme un bio plastique de par sa provenance issue d’amidon. C’est le filament le plus utilisé en impression 3D, il est dur et rigide, il propose un bel aspect brillant et un comportement idéal pour la technologie d’impression 3D. Les filaments PLA sont idéaux pour débuter votre expérience de la 3D mais resteront un excellent choix pour bon nombre d’applications. Design, maquettes, figurines, prototypes, objets de la maison, on retrouvera partout ce filament aussi bien chez les hobbyistes que chez les professionnels. Guide des filaments 3D Saviez-vous qu’il n’existe pas que le PLA ? Il existe, en effet, des dizaines de matériaux qui vous permettront de faire plus de choses ! Lire le guide maintenant Le PLA, favori de l’impression 3D Simple à imprimer, non toxique, non odorant, peu exigeant en température, c’est le filament plastique à choisir si vous n’avez pas de besoins spécifiques ou si vous recherchez une large gamme de coloris ou d’effet. Le comportement idéal de ce filament fait de lui une excellente base pour le développement de versions modifiées. En effet, les nouveaux grades ou alliages de PLA récemment développés ont augmenté la performance de ces derniers. Vous retrouverez ainsi des PLA Tough, Ultra, Premium ayant des propriétés mécaniques ou thermiques supérieures. Mais également des versions visuelles au look métal ou bois. Qu’est ce que le bioplastique PLA ? Le PLA pour Acide poly lactique est un polymère biosourcé obtenu à partir d’amidon de mais ou de sucre de betteraves. Issu de la polymerisation de l’acide lactique en acide polylactique. Historiquement développés pour des applications médicales (aspect résorbable du PLA), c’est seulement dans les années 90 qu’apparaît véritablement ce bioplastique dans la vie courante. Il a l’avantage d’être issu de ressources annuellement renouvelables à la différence des autres thermoplastiques et devient alors courant pour des applications en remplacement du PET ou du Polystyrène. Rigide, dur, translucide et biodégradable en compostage industriel, c’est l’un des rares types de plastique à être à la fois bio-sourcé, performant et biodégradable. Ce matériau semi-cristallin est particulièrement stable dans ses phases de transitions vitreuses. Pourquoi l’Acide Polylactique est si répandu en impression 3D ? Le filament PLA est le matériau le plus courant et apprécié dans l’univers de l’impression 3D. Il est particulièrement adapté à cette technique d’extrusion (FDM) de par son excellent comportement thermique et dimensionnel. En effet, ce filament n’a pas besoin d’une température élevée pour fondre et atteindre un niveau de viscosité permettant son extrusion. Il n’a pas non plus tendance à couler facilement, à filer comme le font certains autres thermoplastiques. L’autre point fort de ce filament est son faible taux de retrait. Pendant le refroidissement, la majorité des plastiques subissent ce retrait, un peu comme le métal et sa dilatation. Ce phénomène dont souffre beaucoup de plastique comme les ABS ou les polyamides n’affecte que très peu ce matériau. Indépendamment de ces avantages fonctionnels et pratiques, le PLA est par défaut translucide mais également facile à teinter. Il propose aussi une facilité de création pour les filaments PLA composite. Quel sont les caractéristiques du PLA ? Niveau de simplicité Idéale pour les débutants ou imprimantes personnelles Aspect visuel Haut niveau de détails, brillant, opaque ou translucide Rigidité et dureté Module de Young et résistance flexion élevé Résistance aux chocs, déformation Impact et élasticité Résistance températures HDT, vicat Le PLA est un matériau dur, rigide et proposant par défaut un joli rendu brillant. Il est disponible sous forme de filaments, de granules, pour l’impression 3D ou l’injection. Ces différents grades vont offrir des propriétés variables au PLA mais de manière générale, on constate des caractéristiques similaires. Il est résistant à la flexion, à la traction et affiche un module de Young parmi les plus élevés des filaments d’impression 3D. Cette haute rigidité va contraindre ce filament à une résistance aux chocs plus basse que les autres filaments de type ABS ou PETG. Ce matériau PLA est également excellent pour ses propriétés de résistance aux huiles ou de stabilité dimensionnelle même à haute densité de remplissage. Son seul véritable point faible est sa faible résistance à la température, l’utilisation du PLA (standard) devra se limiter aux applications n’entrant en contact d’environnement chaud et n’exigeant pas d’usinage. Quel sont les avantages de ce filament ? Le PLA possède de nombreux avantages, c’est d’ailleurs pour cela qu’on le retrouve couramment dans de nombreux domaines. Il est biosourcé et biodégradable. Ce simple point fait déjà de lui un excellent choix face à la concurrence. Il est simple à imprimer et non toxique. Adapté à toutes les imprimantes 3D, le PLA est performant et accessible. C’est une excellente matrice plastique. Il accepte facilement les charges composites, bois, métal et autres additifs. Qu’est ce qu’un PLA composite ? Les composites de base PLA sont nombreux, ils ont soit pour but d’augmenter les performances mécaniques, soit de jouer sur la finition. Ils utilisent la matrice plastique qu’est le PLA et y ajoutent des additifs organiques ou minéraux. Les déclinaisons carbone ou lin apportent des performances supérieures, alors que les versions métal ou bois offrent principalement cet apport visuel ou de texture. Les PLA matifiés, pailletés, glossy sont finalement eux aussi des composites dans le sens ou sont ajoutés des poudres matifiantes ou des flocons d’aluminium pour apporter cet aspect unique. Le mot de la fin Ce sont toutes ces différentes caractéristiques qui font du PLA le filament le plus courant en impression 3D. Il représente à lui seul plus de 50% des filaments utilisés. Ce matériau écoresponsable est finalement un excellent choix lorsque vos projets ne nécessitent pas de résistance thermique particulière. Découvrez
Quelle imprimante 3D choisir ?

Découvrez comment bien choisir votre première imprimante 3D ! De quelle technologie avez-vous besoin ? Quel budget ?
Le guide de l’impression 3D

L’impression 3D, la fabrication additive, le prototypage rapide ou reprap, si vous souhaitez en savoir plus sur une nouvelle technologie véritablement disruptive, ce guide impression 3D est fait pour vous. Il a pour but de vous transmettre toutes les informations et notions essentielles vous permettant d’appréhender correctement l’intégration d’une solution de fabrication additive plastique adaptée à votre besoin.
Lexique de l’impression 3D

Lexique de l’impression 3D Sommaire Les termes généralistes de l’impression 3D Lexique d’impression 3D FDM Lexique d’impression 3D résine Share on linkedin LinkedIn Share on facebook Facebook Share on twitter Twitter Share on whatsapp WhatsApp Share on email Email Lexique : bien comprendre les termes utilisés en impression 3D Ce lexique sur l’impression 3D a pour but de vous donner les clés essentielles pour avoir une bonne compréhension des principes de bases de la fabrication additive. Si pour vous les notions de températures, d’épaisseur de couches, de vitesses sont encore floues, ce glossaire pratique est fait pour vous. Guide de l’impression 3D Vous ne connaissez pas bien l’impression 3D. Découvrez ce qu’est l’impression 3D dans notre guide de l’impression 3D ! Lire le guide maintenant Ce lexique reprend, explique et illustre les différents termes et notions utilisés en impression 3D. Si vous êtes débutant et que vous souhaitez mieux comprendre le fonctionnement de cet univers de la fabrication additive. Il est alors important de bien maîtriser les termes, notions et mots-clés essentiels. FDM (Fused Deposition Modeling) ou FFF (Fused Filament Fabrication) Cette notion regroupe les techniques d’impression 3D qui utilise une matière première sous forme de filament plastique. Ce fil est guidé vers une zone il est fondu puis déposé finement sur un plateau de fabrication. Cette technique est la plus répandue et la plus simple à illustrer. SLA (Stéréolithographie), DLP (Digital Light Processiing), LCD/MSLA… Le fonctionnement est le même pour ces trois techniques d’impression 3D. L’impression est réalisée par photopolymerisation d’une résine couche après couche. Utilisant une résine liquide comme matière première, ces imprimantes 3D vont faire durcir couche par couche cette résine afin de modeler l’objet désiré. Lexique impression 3D généraliste Le Slicer ou trancheur Ce logiciel est l’interface entre le modèle 3D et l’imprimante. Il permet de générer le programme g-code, le langage de l’outil qu’est l’imprimante 3D. Le slicer ou trancheur a comme son nom l’indique pour rôle de couper en tranches. Cette découpe en couche du modèle 3D permet alors de programmer les déplacements successifs de l’imprimante. Vous devrez paramétrer dans ce logiciel les quelques réglages indispensables, comme l’orientation de votre modèle 3D ou l’épaisseur des couches. Épaisseur de couche L’épaisseur de couche est le premier paramètre à définir lors de la programmation de votre modèle 3D. Il définit la finesse de la découpe de votre modèle 3D et donc le nombre de couches nécessaires à la fabrication de celui-ci. Un objet d’1cm nécessitera 100 couches de 0,1mm, alors qu’il n’en faudra que 50 en 0,2mm. L’épaisseur de couche ou hauteur fait donc varier le temps d’impression mais aussi la qualité du résultat visuel. Logiquement, plus les couches sont imprimées finement, moins elles sont visibles. FDM (Fused Deposition Modeling) Les couches correspondent à l’écart disponible entre la buse qui dépose le matériau et le plateau de fabrication ou la couche précédente sur laquelle une nouvelle vient se déposer. Le débit du matériau est ajusté selon cet écart pour pouvoir y déposer la quantité nécessaire. SLA – LCD/DLP (Résine) L’épaisseur de la couche correspond ici à l’espace laissé entre le fond du bac de stockage de la résine et le plateau de fabrication ou la couche précédente déjà collé à celui-ci. Le volume de résine rempli donc cet espace et c’est cette quantité qui pourra être durcit à chaque couche, représentant donc cette épaisseur de fabrication. Remplissage Le remplissage correspond à la structure interne de votre objet 3D. En effet, un objet 3D plein va par défaut être vidé pour ne conserver qu’une coque externe. Cette coque (d’une épaisseur que l’on peut définir) sera remplie d’une structure avec densité au choix. Généralement une densité de remplissage de 20% convient bien pour apporter suffisamment de rigidité. En augmentant cette densité, vous pourrez généralement gagner en résistance mais la contrepartie sera un plus long temps d’impression, une plus forte consommation de matériau et un poids plus important. L’avantage de pouvoir travailler sur cette densité de remplissage (impossible par les autres méthodes de fabrication) permettra une réelle optimisation des performances et des coûts tout en minimisant les poids. FDM (Fused Deposition Modeling) Globalement, par défaut une valeur de 20 % est appliquée, il est toujours intéressant de tester les différents résultats produits si l’on augmente cette valeur. Par expérience, une valeur de 50 % permet de maximiser les performances tout en limitant les risques d’une trop forte densité néfastes pour certains matériaux. Il est également possible de choisir le motif de sa structure de remplissage, triangulaire, cubique, linéaire, concentrique, en 3 dimensions… Chaque type de structure apportera un résultat différent et offrira la liberté de l’adapter à son besoin et à son matériau. SLA – LCD/DLP (Résine) La densité de remplissage des pièces imprimées en résine est moins évidente à appréhender. Par défaut les logiciels de découpe ne vont pas évider les objets 3D, ils vont être imprimés plein, avec une densité de remplissage à 100%. Pour cause, les cavités internes se rempliraient de résine liquide non polymérisée qui se retrouverait capturée à l’intérieur. Pour prévenir cela, il est toujours possible de percer votre modèle 3D afin de prévoir la vidange de cette résine. Certains logiciels peuvent vous proposer cette option. Le rôle des supports en impression 3D Il est important de bien comprendre le besoin de support en impression 3D. Cela afin d’adapter le positionnement de son objet lors de la fabrication mais aussi d’anticiper cette nécessité lors de la conception. En effet, une fabrication couche par couche rend parfois nécessaire la création de soutien ou de support pour pouvoir construire l’objet souhaité. Les zones nécessitant ces supports sont les zones en fort portafaux, ou en “island”. Détectés par les logiciels de découpe, ces endroits sensibles sont automatiquement soutenus sur simple demande. Les slicers sont capables de créer de manière autonome ces structures de supports. Il vous sera aussi possible de les optimiser. Ils seront alors à retirer en fin d’impression. Que ce soit en technologie FDM ou SLA (résine), les supports sont créés dans le même